Audio-visuel
LA SECTION « AUDIOVISUEL » À LA BRISE
Tu aimes regarder des films et des séries.
Tu te demandes comment mettre en images un récit.
L’option audiovisuel peut répondre à tes questions.
A partir de l'expérimentation et la pratique de la photo, de la vidéo, du montage et du son, nous apprendrons en quoi le cinéma est un langage.
A travers l'analyse de séquences de films, nous nous appliquerons à décrypter ce langage afin d'aiguiser notre esprit critique, dans un monde de plus en plus submergé d'images.
Une section unique pour une école unique
Depuis septembre 2014, l'implantation de Boitsfort de l'A.R.A. donne la possibilité aux élèves de s'inscrire dans une section « audiovisuel » de la 3ème à la 6ème année.
L'option "audio-visuel" est ouverte à l'ARA implantation La Brise en 3ème année et 4ème année (général de transition à raison de 4h semaines) et ce depuis l'année scolaire 2014-2015.
Cette offre est unique, tout réseau confondu, en région bruxelloise.
LA SECTION AUDIOVISUEL AU 2ème DEGRÉ (3ème et 4ème année)
Qu'y font les élèves ?
Les élèves ont trois cours différents par semaine dans des locaux spécialisés et dédiés à l'audiovisuel (4h) :
Histoire de l'art (1h)
Lorsque les élèves de La Brise souhaitent entamer des études au troisième degré dans le champ des arts plastiques , de l' audiovisuel ou du multimédia, l'absence complète de formation ou même de connaissances en arts plastiques se fait cruellement sentir. L'accès immédiat, grâce à Internet, à un corpus immense, n'aide pas les élèves s'ils ne possèdent pas les clés de lecture et le sous-texte de l'art aujourd'hui.
C'est ces lacunes que le cours se propose de combler, à la fois dans le but d'accroître les savoirs mais également les savoir-faire : en même temps que leurs connaissances se préciseront, ils seront appelés à créer des documents audiovisuels qui utilisent ce nouvel acquis.
En outre, munis de ce bagage, ils seront plus à l'aise pour appréhender l'art contemporain, pour y forger leurs propres choix voire leur propre chemin.
L'approche chronologique, si elle est incontournable, ne sera pas la seule ; l'enrichissement du regard à travers la découverte de la culture d'autres civilisations ainsi que l'approche des techniques, des outils et des thèmes, seront privilégiés.
Analyse d'image (1h)
En 3ème secondaire, les élèves commencent à comprendre que les messages que nous délivrent les médias ne tiennent pas de « l'évidence », que parfois, un message peut en cacher un autre.
Ce cours a l'ambition de faire naître une autonomie de pensée par rapport à la culture et aux valeurs dominantes imposées à travers les médias. Sans pour autant créer un regard défiant, il vise à forger de bonnes habitudes de recul et de réflexion sur tout message médiatique.
Le corpus analysé, d’abord l'image, puis le texte qui l'accompagne puis le mouvement qui l'animent seront envisagés à travers des supports différents : presse bien sûr mais aussi industrie du loisir (cinéma, Internet ) ou tout mode de communication basique (G.S.M., Smartphone, réseaux sociaux) qui use de l'image.
Production (2h)
C'est la « mise en musique » des acquis des deux cours précédents ; un cours essentiellement pratique, orienté vers l'expérimentation et la découverte des outils audiovisuels, à travers la création de produits visuels, audiovisuels ou sonores.
Les travaux effectués seront, dans la mesure du possible, attachés à la vie de l'établissement ; ils mettront en évidence la spécificité de celui-ci à travers les différentes activités organisées dans celui-ci : voyages, visites pédagogiques, conférences et festivités. Les élèves seront chargés de préparer, de garder une trace et de mettre en valeur ces différentes activités par une mise en circulation médiatique.
LA SECTION « AUDIOVISUEL » AU 3ème DEGRÉ (5ème et 6ème année)
Nous entrons ici dans une section dite « technique de transition » : le nombre d'heures de cours passe de 4 à 7 heures par semaine. Pour le reste, la section s'inscrit dans un type d'enseignement « général » : les cours hors-option sont exactement les mêmes que dans l'enseignement général. L'élève en audiovisuel a un horaire plus lourd de deux heures que son camarade qui suit une option dans l'enseignement général, mais surtout la pédagogie qui y est spécifique relève plus des arts plastiques, avec une priorité au travail fourni « en atelier ».
EN 5ème ANNÉE
C'est le moment des grands apprentissages théoriques : technique et grammaire de la photo et de la vidéo, appropriation d'outils complexes et précis de création, de façonnage et de montage d'image, acquisition des techniques narrative de l'image : à côté d'un cours de technologie (une heure par semaine), des exercices en image fixe (deux heures par semaine ) et en image animée (deux heures par semaine) permettent de transformer ces nouveaux savoirs en savoir-faire.
Les cours d'histoire de l'art et d'analyse d'image y sont réinvestis. Ils trouvent par ailleurs leur continuation dans le cours de psychopédagogie (une heure par semaine), qui donne à l'élève les clés pour une utilisation des outils audiovisuels au sens large comme outils de communication de groupe, puis dans le cours d'éducation aux médias (une heure par semaine), qui s'intéresse particulièrement aux pratiques professionnelles spécifiques au métiers liés aux médias papier – il s'agit d'une initiation au journalisme.
EN 6ème ANNÉE
Fort de l'acquis de années précédentes, l'élève fera tout particulièrement appel à sa créativité, à sa spontanéité, à sa personnalité qu'il tentera d'affirmer via l'utilisation d'outils audiovisuels variés. Bien sur, le cadre est toujours là : lors du cours de production (4 heures par semaine), les élèves seront invités, seuls ou en groupe, à créer de A à Z du documentaire ou de la fiction, que ce soit en images fixes ou animées, ainsi que des essais plus libres : vidéo-clips, captations multicaméras,... Le programme change en fonction des sollicitations extérieures, puis qu'en 6e, la section collabore avec le monde associatif ou culturel à l'extérieur de l'école. Le cours d'éducation aux médias (une heure par semaine) se fondra en grande partie dans une initiation pratique au journalisme radio, vidéo et photo.
Le cours d'image animée et techniques annexes (une heure par semaine) est, lui, le prolongement du cours de technologie par l'initiation à des outils qui appartiennent au monde professionnel et qui ne sont pas nécessairement utilisés en classe.
Enfin, le cours de psychosociologie (une heure par semaine) donne l'occasion aux élèves de partager leur faculté d'analyse et de décryptage des médias actuels : c'est l'occasion de parler de l'actualité mais surtout de la manière dont elle nous est présentée.
Et après ?
La section « audiovisuel » n'est pas, comme c'est le cas pour les options dites « techniques de qualification », une option bloquante : en fin de rhéto, l'élève sort avec un diplôme de l'enseignement général en bonne et due forme.
Mieux, il peut se réorienter complètement sans avoir l'impression d'avoir perdu du temps par rapport aux autres disciplines, puisque la grille commune est la même. Et les acquis sont exploitables pour une foule de métiers dans lesquels savoir communiquer efficacement est important. La liste est infinie.
Plus spécifiquement, l'élève sera idéalement préparé, s'il le souhaite, pour prolonger ses études dans le milieu de la création audiovisuelle, de la communication, du journalisme. Les possibilités sont plus étendues que jamais, tant Bruxelles a le vent en poupe dans ces secteurs. Le cinéma, par exemple, vit ses meilleurs jours en communauté française... et les débouchés sont nombreux, pour qui a du courage, ni plus ni moins que dans d'autres secteurs d'emploi.